
la musique du hasard
> voir le détail> voir les images de l'exposition
Oeuvre de Henrik Hakansson
Commissaires : Florence Derieux et Sébastien Faucon
Le Palais du Tau et la chapelle de l'Ancien Collège des Jésuites accueillent à Reims, dans le cadre d’un parcours inédit d’expositions dans dix régions en France, ainsi qu’en Belgique et au Luxembourg, intitulé Diagonales : son, vibration et musique dans la collection du Centre national des arts plastiques, l’exposition La musique du hasard, conçue en collaboration entre le CNAP et le FRAC Champagne-Ardenne, qui réunit des œuvres des collections du Fonds national d’art contemporain et du Fonds régional d’art contemporain de Champagne-Ardenne. Ce dernier a en effet développé pendant plusieurs années un axe d’acquisition vers les pratiques liées au son et à la musique dans le champ des arts plastiques. L’exposition permet d’explorer les liens entre ces deux collections.
Empreintes de l’influence de John Cage, les œuvres présentées proposent une poétique du hasard, entre bricolage et mixage, une expérience du quotidien, la recherche d’un degré zéro.
Vernissage le 1er septembre à partir de 18h00
Avec le soutien de Champagne Deutz

apichatpong weerasethakul
> voir le détail> voir les images de l'exposition
Vernissage le jeudi 8 juillet 2010 à partir de 18h00
Pour inaugurer son nouveau programme d’expositions dans la chapelle de l’Ancien Collège des Jésuites à Reims, le FRAC Champagne-Ardenne présente une œuvre tout récemment entrée dans sa collection, My Mother's Garden (2007), de l’artiste et cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul (né à Bangkok en 1970 ; vit et travaille à Bangkok et à Chiang Mai), qui a reçu la « Palme d’or » au dernier Festival de Cannes pour son film Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (2010).
Après une enfance passée à Khon Kaen, au nord-est de la Thaïlande, Apichatpong Weerasethakul a étudié l’architecture à l’Université de Khon Kaen puis le cinéma à l’Institute of Arts de Chicago en 1994. Réalisateur de courts-métrages depuis 1994, il a sorti son premier long-métrage, Mysterious Object at Noon, en 2000. Ses projets artistiques, qui traitent notamment de la mémoire et de questions sociopolitiques, lui ont valu une large reconnaissance internationale et de nombreuses récompenses. En 2004, il a notamment reçu le Prix du jury au festival de Cannes pour Tropical Malady. Une importante rétrospective de son travail a été présentée en 2009 à la Haus der Kunst de Munich et au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
Entre divagation onirique et expérimentation formelle, Apichatpong Weerasethakul propose avec My Mother’s Garden un film inspiré d'une collection de bijoux créée pour Dior par Victoire de Castellane, elle-même influencée par différents types de fleurs et de plantes carnivores. My Mother’s Garden est également un hommage au jardin de la mère de l’artiste, avec des images de racines d'orchidées sauvages, d’insectes et de divers organismes vivants. Dans ce film, Apichatpong Weerasethakul explore les relations entre l’art, la mode et le design en lien avec la mondialisation.
Avec le soutien de Champagne Deutz